Le lundi 11 mars demeurera à jamais un souvenir marquant pour les passagers d’un vol reliant l’Australie au Chili. En effet, ces derniers ont été confrontés à de fortes turbulences, obligeant l’avion à atterrir en urgence en Nouvelle-Zélande. Des ambulances ainsi que des véhicules médicaux étaient présents pour prendre en charge les blessés.
Un incident technique à l’origine des turbulences
Un vol qui aurait dû être ordinaire s’est transformé en un épisode cauchemardesque pour les passagers du vol LA800, opéré par la compagnie aérienne LATAM, en provenance de Sydney, Australie, à destination du Chili via Auckland, Nouvelle-Zélande.
Cependant, l’avion n’a pas atteint sa destination finale comme prévu, atterrissant plutôt à Auckland, où les ambulances attendaient pour évacuer les passagers blessés. Selon les informations relayées par Le Figaro, les secours ont été alertés vers 16h00 heure locale (03h00 GMT) et se sont rapidement rendus à l’aéroport avec cinq ambulances. « Nos équipes d’ambulanciers ont évalué l’état d’une cinquantaine de patients, dont un se trouvait dans un état grave, et les ont traités », a déclaré Gerard Campbell, des Ambulances St John de Nouvelle-Zélande.
Au total, cet incident a fait une cinquantaine de blessés, parmi lesquels 13 ont été hospitalisés, selon le premier rapport des secours. Toutefois, il a été constaté que le nombre d’hospitalisations a été revu à la baisse, avec finalement 12 passagers hospitalisés, dont un dans un état grave, d’après la même source.
En ce qui concerne les raisons de cet incident, il semblerait qu’il y ait eu « un problème technique pendant le vol ayant provoqué un mouvement violent », lit-on dans Le Parisien.
La compagnie LATAM exprime ses regrets
Le Boeing 787 transportant des passagers a subitement perdu de l’altitude au-dessus de la mer de Tasmanie. Une hôtesse de l’air a décrit au quotidien néo-zélandais Herald avoir ressenti « une petite chute rapide ». Une autre passagère a déclaré que « l’avion a plongé de façon spectaculaire pendant quelques secondes ». Un autre passager a témoigné : « Les gens ont volé en air parce qu’ils n’avaient pas leurs ceintures (…) les gens ont eu réellement peur ».
De son côté, la compagnie LATAM, basée au Chili, s’est exprimée sur cet incident à travers un communiqué, déclarant : « LATAM regrette les désagréments et les dommages que cette situation a pu causer à ses passagers et réitère son engagement envers la sécurité comme priorité dans le cadre de ses normes opérationnelles ». Par ailleurs, selon le Parisien, un nouveau vol vers Santiago a été programmé pour le mardi 12 mars.