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Péage

Péages : les tarifs augmentent encore en 2026… et les Français craquent

Vincent Mabire - Il y a 2 heures

En résumé

• Tarifs autoroutiers en hausse modérée de 0,86 % dès février 2026.
• Hausses encadrées par contrats et inférieures à l’inflation prévue.
• Débat persistant sur rentabilité des concessionnaires et coût pour automobilistes.

Ils augmentent encore. En février prochain, les tarifs des autoroutes françaises vont être révisés, une fois de plus. L’annonce pourrait paraître anodine tant elle est devenue une routine annuelle. Mais derrière la discrétion des pourcentages, la décision relance un débat persistant sur le coût réel du réseau autoroutier pour les automobilistes, et surtout sur le modèle économique qui le soutient. Alors que les prix à la pompe se stabilisent à peine et que les hausses de budget se multiplient pour les ménages, cette nouvelle revalorisation, même modérée, questionne. Surtout quand les profits des concessionnaires, eux, ne reculent pas.

Une hausse minimale, inférieure aux prévisions d’inflation

Selon les informations rapportées par Le Parisien et confirmées par BFMTV, les tarifs des péages augmenteront en moyenne de 0,86 % à compter du 1er février 2026. Ce chiffre sera présenté au Comité des usagers du réseau routier national lors d’une réunion prévue mardi par le ministère des Transports. Il s’agit de la hausse la plus faible enregistrée depuis 2021.

Cette évolution intervient dans un contexte marqué par une inflation modérée, estimée à 1 % pour 2025 par l’Insee et 1,3 % pour 2026 selon les projections de la Banque de France. La revalorisation des tarifs sera donc inférieure au niveau de l’inflation, ce qui marque un ralentissement notable par rapport aux années précédentes : +4,75 % en 2023, +3 % en 2024, puis +0,92 % en 2025.

Un dispositif encadré par les contrats de concession

En France, les hausses annuelles de péages s’appliquent aux sept grands réseaux autoroutiers concédés : APRR, AREA, ASF, Cofiroute, Escota, Sanef et SAPN. Les contrats de concession qui lient ces sociétés à l’État prévoient des formules d’indexation basées sur l’inflation et, dans certains cas, sur les investissements réalisés ou la qualité de service.

La hausse prévue de 0,86 % ne constitue pas une décision politique unilatérale, mais résulte de l’application de ces formules contractuelles. Chaque année, le ministère des Transports présente ces évolutions tarifaires au Comité des usagers du réseau routier national, un organisme consultatif créé en 2009. Ce comité réunit des représentants de l’administration, des associations d’usagers, des élus et des experts externes.

Si cette hausse modérée est saluée pour sa relative stabilité, elle s’inscrit dans un débat récurrent sur le coût du réseau autoroutier pour les automobilistes français. La question du niveau de rentabilité des sociétés concessionnaires et de la transparence des investissements reste régulièrement soulevée par les associations d’usagers, notamment dans un contexte de pression sur le pouvoir d’achat.

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Vincent Mabire - Il y a 2 heures

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